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1 juin 2019

Le copinage politique

De Jack Lang à Ségolène Royal, en passant par Lionel Jospin, Elisabeth Borne n'a travaillé qu'au sein de cabinets ministériels de gauche. Réputée proche du PS, elle n'a toutefois jamais eu sa carte du parti. Elle est aujourd'hui membre de La République en Marche. Elisabeth Borne a fréquenté l'une des écoles françaises les plus prestigieuses. Elle est diplômée de la fameuse Polytechnique, corps des Ponts et Chaussées. Et a intégré à la sortie de l'école le ministère de l’Equipement, à la fin des années 1980. "Mon premier job a été de préparer un plan d’urgence pour les transports en Ile-de-France", a-t-elle raconté au "Monde". Guillaume Pepy a été un temps le chef d'Elisabeth Borne. Alors que celle-ci était directrice de la stratégie de la SNCF, lui était alors le numéro 2 de la compagnie ferroviaire. Le rapport de force a depuis quelque peu changé. En janvier, Guillaume Pepy, désormais numéro 1 de la SNCF, s'est en effet vu convoqué par la ministre des Transports pour s'expliquer sur les multiples incidents intervenus à la SNCF ces derniers mois. Quelles relations entretiennent les deux dirigeants ? Cette fois, c’est leur popularité qui embellit. Le président et son Premier ministre sont à l’unisson et gagnent chacun 6 points. Ils capitalisent sur le succès du grand débat. Emmanuel Macron et dans une moindre mesure Edouard Philippe bénéficient à plein «du vu à la télé». Les membres de leur gouvernement voient aussi leur popularité boostée. 4) qui retrouve des couleurs notamment à droite. 3) ou encore François de Rugy, qui se sont tous peu ou prou fortement déployés dans les médias, profitent de l’embellie de l’exécutif. Cela ne lui était pas arrivé depuis belle lurette mais Laurent Wauquiez reprend des points dans cette enquête. 2 de janvier. Du coup, il remonte à 34% et réunit 72% des sympathisants LR derrière lui. Seuls François Baroin avec 85% de bonnes opinions auprès des LR et Nicolas Sarkozy (83%) font mieux que l’actuel président du parti. 5) dont l’air matois séduit de plus en plus à droite. Une concurrence nouvelle et supplémentaire dans un paysage de droite toujours aussi dévasté. La prime au plus populaire, au plus capé et au plus âgé. A 71 ans, Jean-Yves Le Drian incarne cette jonction entre l’ancien et le nouveau monde après laquelle court Emmanuel Macron en pleine reconquête de l’opinion. Pour la première fois, le patron de la diplomatie s’installe à la troisième place des personnalités politiques préférées des Français dans le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio. 3 points), le ministre des Affaires étrangères est le plus populaire du gouvernement. Il devance Edouard Philippe. 3). Autant dire que Jean-Yves Le Drian parvient sans tambour ni trompettes à incarner le parti de l’ordre et celui du dialogue. Habituellement taiseux, le Breton est sorti du bois dès le début de la crise des «gilets jaunes». Une première fois le 19 novembre pour prendre ses distances avec la hausse de la taxe carbone défendue mordicus par Edouard Philippe. Il récidivera le 9 décembre en appelant à un nouveau contrat social avant d’entonner l’air du sursaut républicain en janvier. Au passage, il se montre critique sur la méthode choisie pour réformer la fonction publique. Les Griveaux filent ensuite dans le Var pour une douzaine de jours. Une villa en bord de mer, avec famille et amis. Non loin du fort de Brégançon, résidence de villégiature du couple Macron. « Mais aucune visite n’est prévue, rigole notre interlocuteur. On reste de toute façon en contact avec le président via WhatsApp, même pendant les vacances. Benjamin Griveaux en convient, il ne pourra pas totalement débrancher. « Ma position fait que je dois être vigilant sur tous les sujets. Le droit à la déconnexion, je le prône pour les autres et je me l’applique assez peu », sourit-il. Si le ministre n’exclut pas un aller-retour à Paris en cas de catastrophe ou d’urgence (« J’espère qu’on n’aura pas de sujets canicule ou feux de forêt »), il compte toutefois profiter pleinement de son temps libre. Au programme, un peu d’effort : nage le matin avec masque et tuba, bateau avec les copains, footing avec Nirvana, The Doors, Kavinksy ou Polnareff dans les écouteurs. S’il est plutôt branché « rock à l’ancienne », cela ne l’empêchera pas d’aller voir Julien Clerc en concert à Ramatuelle le 8 août. Comment le candidat d’« En marche ! » a été entièrement fabriqué par des médias entre les mains du capital, et pourquoi il est encore temps de résister à ce coup de force. C’était à la fin de l’été dernier, je venais de rendre le manuscrit du « Monde libre ». Mon regard errait devant les images de BFM TV, dans les vestiges d’une canicule parisienne achevée il y a peu. C’est alors que je compris brutalement que l’année 2017 serait terrible, et que la présidentielle à venir ne ressemblerait à rien de ce que ce pays avait connu jusqu’ici. La scène, totalement surréaliste, m’est toujours restée en mémoire. De même que la surexcitation des commentateurs en plateau, chargés de faire mousser le non-événement, et de faire passer la dérisoire péripétie pour un événement susceptible de casser l’histoire du monde en deux. Ce jour-là, oui, j’eus le pressentiment que nous nous apprêtions à vivre une opération de propagande d’une dimension et d’une nature tout à fait inhabituelles. » par Vincent Bolloré avec les conséquences sinistres que l’on sait. Le père reconverti dans le nucléaire, la famille s’installe à la campagne, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Des parties de pêche et autres sorties champignons que raconte son frère, le ministre n’a aucun souvenir. «L’enfance, j’ai zappé.» Ce qui lui reste, ce sont les corvées de jardinage, la main leste et l’avarice du patriarche. Un «Géo Trouvetou monomaniaque» qui, malgré ses revenus confortables, se lève aux aurores pour faire la collecte des encombrants et collectionne les lave-vaisselle défectueux. La mère, femme au foyer, récure en rêvant à la piscine qu’ils pourraient faire creuser avec leurs économies. C’est une maison plongée dans la quasi-obscurité par les ampoules très basse tension, c’est l’absence de musique et de livres. «Il n’y avait rien, on ne dépensait pas. Et c’est comme ça qu’ils nous ont laissé plusieurs centaines de milliers d’euros à leur mort.» Aujourd’hui, le rejeton vit sans consulter ses relevés de compte et satisfait à ses désirs en attendant le coup de fil du banquier. Pour compenser la perte de recettes pour les collectivités, évaluée à une dizaine de milliards d’euros, Emmanuel Macron a promis, le 22 mars, devant l’Association des maires de France, un dégrèvement intégralement compensé. « J’en prends l’engagement devant vous », a-t-il affirmé, sous des huées de maires, qui ont du mal à y croire. On peut les comprendre. La mesure ne présente, a priori, aucune difficulté technique insurmontable. Mais elle est politiquement difficile à faire passer. Dès son annonce, des associations d’élus sont montées au créneau. L’autre motif d’opposition est technique. Remettre les services publics au service de tous les publics, c’est ce que propose Emmanuel Macron, misant sur l’élargissement des horaires d’ouverture des services publics en soirée et le samedi pour les adapter aux contraintes et aux besoins des usagers. Les collectivités n’ont pas attendu le candidat d’En marche ! Les bibliothèques ont ouvert le bal. Depuis avril 2016, une vingtaine de collectivités ont étendu leurs horaires d’ouverture en échange d’une hausse de la dotation globale de décentralisation. De son côté, le Défenseur des droits Jacques Toubon dénonce la réduction du délai de recours pour les déboutés du droit d’asile. La tension a par ailleurs gagné certains députés de La République en Marche. Face aux critiques au sein de ses rangs, la notion de « pays tiers sûr » a été abandonnée par le gouvernement le 20 décembre. Elle devait autoriser la France à renvoyer un migrant vers un pays non-européen par lequel il aurait fait escale. « La France ne doit plus être un de ces pays où les femmes ont peur. Déclarée « grande cause du quinquennat », l’égalité femmes-hommes a motivé une série d’annonces en novembre dernier. Deux mois après le scandale Weinstein, le chef de l’Etat a réaffirmé ses engagements pour l’éducation des plus jeunes, l’accompagnement des victimes et la répression des auteurs de violences. Dès cette année et dans toutes les écoles, Emmanuel Macron souhaite instaurer un module consacré à l’égalité femmes-hommes, tout en formant les enseignants à ce sujet. Autre « combat culturel », le président veut permettre au Conseil supérieur de l’audiovisuel de réguler certains contenus numériques, pornographiques notamment.

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